Presidents of Mauritania, Senegal, and Gabon Want a Nobel Prize for Trump!
Les présidents de Mauritanie, du Sénégal et du Gabon réclament un prix Nobel pour Trump !
— Un regard satirique sur l’absurdité politique en Afrique
Il s’agit d’une initiative satirique, teintée d’ironie mordante, dépeignant une scène surréaliste dans laquelle les présidents africains font la queue pour honorer une personnalité controversée comme le président américain Donald Trump, comme si leur mission était de gagner la faveur étrangère plutôt que de répondre aux crises urgentes qui ravagent leurs propres nations.
En Afrique, où les promesses s’évaporent et les crises se multiplient, jurer fidélité aux puissances mondiales est devenu le quotidien diplomatique de certains régimes. Les priorités ont changé : de la lutte contre la pauvreté à la course aux médailles, espérant peut-être que le président américain leur apposera un badge d’approbation sur la poitrine… ou du moins acceptera un prix Nobel de la paix en leur nom !
Les présidents de la Mauritanie, du Sénégal et du Gabon – chacun à sa manière – semblent désireux de rejoindre le club des « amis de Trump », maintenant qu’il est de retour à la Maison Blanche pour un second mandat.
Mais certains dirigeants africains semblent avoir raté le message : se rapprocher de Trump n’est plus la clé pour accéder au « premier monde ». Ils envoient des lettres d’admiration, participent à des sommets sur le thème « L’avenir de l’Afrique » et, sans la moindre ironie, suggèrent que Trump devrait recevoir le prix Nobel de la paix. Pourquoi ? Peut-être parce qu’il n’a pas bombardé l’Afrique, ou peut-être parce qu’il a loué ses richesses minières.
Ce type de loyauté transcontinentale n’est ni nouveau ni surprenant. Nous avons vu des dirigeants s’autodécerner des distinctions, déclarer la guerre à la pauvreté tout en vivant dans des palais de marbre, et signer des accords de sécurité tout en étant incapables de sécuriser les rues de leurs propres capitales.
Pendant ce temps, le citoyen mauritanien, sénégalais ou gabonais moyen est trop préoccupé : il essaie de se payer un repas, de payer une facture ou d’attendre indéfiniment un emploi qui ne vient jamais. Un prix Nobel ? C’est bien la dernière chose à laquelle il pense.
La question demeure donc :
un prix Nobel pour Trump nous sauvera-t-il ?
Ou le véritable changement ne commencera-t-il que lorsque nos dirigeants cesseront de courir après les applaudissements à l’étranger et commenceront à présenter des excuses à leurs concitoyens ?